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Équilibre vie pro et vie perso : pourquoi c’est vital d’y réfléchir ? 

Equilibre vie pro et vie perso

Atteindre le « work life balance », c’est le souhait de tout le monde. S’investir avec enthousiasme et efficacité au travail tout en déployant une vie privée riche d’amis, de loisirs, de famille et de temps off, ce n’est pas facile mais franchement nécessaire. Dans un monde hyper connecté qui nous pousse au multitasking et à la compétitivité dans toutes les dimensions, on cherche des pistes pour faire redescendre la pression et s’épanouir ! 

Hyper connexion et télétravail

A l’ère de l’hyper connexion et de l’avènement du télétravail, les frontières se brouillent de plus en plus dangereusement entre vie professionnelle et vie personnelle. Le phénomène porte un nom : blurring de blur en anglais, qui signifie flou.

Dans les couloirs de l’entreprise comme devant les grilles de l’école, on entend des parents se plaindre de n’être à 100% nulle part. Un pied au travail, l’autre à la maison et l’impression d’un équilibre précaire et inconfortable avec, en plus, une bonne dose de culpabilité à la clé. Smartphones, laptops et tous les outils du travail nomade qui ont déboulé dans nos vies nous font gagner un temps fou mais ont aussi un effet pervers. 

Entre la volonté de bien faire, de se montrer motivé et efficient, et la peur de décevoir, on est plus que tentés de répondre à ses e-mails professionnels, quelle que soit l’heure. Pour peu qu’on soit affublé d’un management malveillant qui sous prétexte de flexibilité nous bombarde de messages 24h/24, on se retrouve à sacrifier des tranches de vie privée sur l’autel de la performance. Le droit à la déconnexion est inscrit dans la juridiction française mais dans les faits, il est souvent bafoué.    

L’inverse est aussi vrai et que celui ou celle qui n’a jamais booké un rendez-vous chez le dentiste en réunion ni délaissé son dossier pour regarder son groupe WhatsApp de famille lève la main… Nous sommes dans un état de veille permanent. Soumis à un flux constant d’informations, on se retrouve submergés, à valser de la sphère pro à la sphère privée, du matin au soir. Le télétravail s’est engouffré dans la brèche et rend la séparation travail/maison encore moins nette. Si pour la majorité des salariés, l’équilibre vie pro/vie perso s’est amélioré, il subsiste quelques points de vigilance.    

D’abord le temps de travail a augmenté. N’en déplaise aux managers conservateurs, une étude américaine a montré que les salariés travaillent en moyenne 48,5 minutes de plus par jour lorsqu’ils sont chez eux soit quatre heures hebdomadaires. On ne se soucie plus de l’heure du train ou des embouteillages et de ce fait, on se déconnecte plus tard. Chez certains, c’est le sentiment de culpabilité qui les pousse à se surpasser pour « prouver » à leur hiérarchie qu’ils ne se tournent pas les pouces à la maison. Peu de salariés regrettent de ne plus avoir de temps de trajet mais celui-ci a quand même une utilité : nous servir de sas de décompression, mettre à distance ou digérer certains événements de la journée. Avec le télétravail, les éventuels problèmes professionnels s’invitent à la maison. 

Là aussi, la réciprocité est vraie : entre deux visios, on fait tourner une lessive ou on court récupérer un enfant à la piscine. On cumule les tâches sans relâche et au final, on s’épuise un peu, beaucoup… 

Pourquoi viser l’équilibre ?

Selon une étude de la revue Lancet, les chiffres sont clairs : les personnes qui travaillent trop sont celles qui ont le plus de risques de souffrir d’un AVC et qui engrangent le plus de stress. Même si les conséquences d’un déséquilibre important ne sont pas toujours aussi dramatiques, ces personnes sont aussi celles qui sont les plus démotivées au travail et les plus sujettes au burn-out. Travailler trop est contre-productif, nuit au moral et peut engendrer des risques psycho-sociaux. Côté entreprise, absentéisme, turn-over ou ambiance exécrable ne sont pas profitables non plus.

A contrario, un salarié équilibré qui jouit d’une vie personnelle riche est plus performant, plus fiable, au final, plus rentable. Tout le monde est gagnant. 

Les scandinaves ont une sacrée longueur d’avance sur le sujet. Loin de faire du présentéisme, ils quittent le bureau tôt pour s’adonner à leurs activités, profiter de leur famille et se détendre. Celui qui joue les prolongations est mal vu : on doute de sa performance ou de son organisation. En France, la culture du présentéisme est encore bien ancrée et on a du chemin à parcourir. Si l’on peut difficilement agir sur les contraintes de l’entreprise, on peut, en revanche, décider d’être acteur ou actrice sur notre façon de les vivre et limiter leur impact. 

Des pistes à méditer…

On peut se demander comment redresser la barre quand on sent que notre équilibre vacille et qu’il ne nous convient pas.
Avant toute chose, on peut prendre le temps de faire un état de sa vie : qu’est-ce qui est satisfaisant et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
On recentre ses priorités du moment, en gardant en tête que ce qui nous convient aujourd’hui ne sera peut-être plus valable l’an prochain. La notion d’équilibre est subjective et variable : on rabat, naturellement, les cartes quand on accueille un nouveau-né ou qu’on décroche un poste d’envergure. Souhaiter un meilleur équilibre implique des choix et comme on le sait « choisir, c’est renoncer ». C’est accepter de ne pas être à 100% sur tous les fronts tout le temps. Il y a l’idée de déléguer, chaque fois que c’est possible, et celle du lâcher-prise quelle que soit la sphère. 

Dans la même veine, faire de son mieux avec engagement, c’est super et souvent suffisant. Atteindre la perfection, ça arrive parfois mais c’est rare. Face aux vies impeccables déroulées sur les réseaux sociaux, on relativise et on reste bienveillant avec soi-même. La cheffe d’entreprise qui se lève à six heures pour courir un semi-marathon, enchaîne sa journée de réunion, supervise les devoirs de quatre enfants avant de filer en amoureux à l’opéra le soir, ça ne court pas les rues. On n’est pas des machines, on fait ce que l’on peut avec les ressources (énergie, patience…) que l’on a sur le moment.

Rééquilibrer sa vie, c’est aussi, parfois, savoir dire non, que ce soit à son boss ou à ses enfants. Chacun a ses propres bornes : exprimer ses besoins et fixer ses limites, c’est sain et respectueux de soi et des autres. On annonce la couleur, mieux vaut un non expliqué qu’un oui à contre-cœur. 

Si on veut du concret, on revoit l’organisation du temps pour adapter le time blocking. C’est-à-dire définir des plages horaires pour le travail et d’autres pour le perso en incluant les tâches domestiques. L’idée, c’est de découper la journée en blocs de temps afin de se consacrer pleinement à un sujet à la fois. On cloisonne et on s’y tient,  ça donne du rythme à la journée et on reprend la main sur la gestion du temps. Évidemment, on n’oublie pas de poser des vrais blocs de temps pour soi afin de se ressourcer…
Et pourquoi pas commencer en s’offrant un superbe agenda personnalisable Women Warriors, fabriqué à la demande, avec des matériaux éco-responsables… 

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À propos de l autrice

stephanie redactrice
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