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L’illustration : un métier où le rêve prend tout son sens

L'illustration : un métier où le rêve prend tout son sens

PART I / Celles qui illustrent la nature

L’illustration ; c’est l’un de ces métiers dont la pratique peut faire rêver et qui sont d’ailleurs fait pour celles et ceux qui n’ont cessé de prêter une oreille à leurs rêves. Être illustrateur-trice, c’est savoir transformer les mots en images, c’est donner de la poésie au quotidien, c’est capturer un monde réel ou imaginaire sur papier. Mais alors pour qui est fait ce métier, et à quoi ressemble sa réalité ?

L’illustration, le métier-passion par excellence

Vous connaissez peut-être autour de vous quelqu’un qui exerce le métier d’illustrateur. Si c’est le cas, il y a fort à parier que cette personne vous ait raconté l’anecdote récurrente suivante : un ami, une connaissance, ou même un professionnel, lui demandant l’utilisation gracieuse de l’une de ses œuvres. Car après tout, dessiner est une passion. Un jeu d’enfant, le talent en plus.

Mais la réalité est pourtant différente ! Être illustrateur-trice est un métier qui demande des compétences, du temps, et de l’énergie. Créer une œuvre, que ce soit avec des pinceaux ou un logiciel, est un travail comme un autre, avec ses avantages et ses inconvénients. Et s’il s’agit dans la majeure partie des cas d’un « métier-passion », cela n’en reste pas moins un métier !

Ce que l’illustrateur-trice est, et ce qu’il n’est pas

S’il nous fallait donner une définition du métier d’illustrateur-trice, il s’agirait de dire que cela consiste à créer des images qui traduisent un texte ou une idée. C’est remplacer les mots par des dessins, des peintures, des créations visuelles. Leur travail, vous le voyez sur différents supports : sur des affiches, dans un journal, sur la couverture ou sur toutes les pages d’un livre…

Être illustrateur-trice c’est donc être artiste, mais c’est aussi utiliser son art pour raconter une histoire. C’est en cela que l’illustration se distingue de l’œuvre d’art dont la visée esthétique est la qualité première, alors que l’illustration a pour objetcif premier de retranscrire une histoire.

Le métier d’illustrateur-trice se différencie aussi du métier de graphiste, même si une même personne peut exercer les deux, car le ou la graphiste cherche avant tout à transmettre un message à un public cible. Il s’agit alors d’une activité plutôt commerciale ou marketing, alors que la démarche des illustrateurs-rices vise avant tout à donner vie aux mots et aux histoires.

La nature, première source d’inspiration

Dans le monde de l’illustration, la nature occupe une place centrale. Si chaque artiste a ses sujets de prédilection, la nature reste l’un des thèmes les plus récurrents, puisque c’est, au fond, le sujet qui nous anime tous et toutes. La nature, c’est le vivant, qu’il soit végétal ou animal. Cela n’est donc pas surprenant qu’il s’agisse d’un sujet inépuisable.

A tel point qu’il existe une branche de l’illustration spécialisée sur la nature : il s’agit du métier d’illustrateur-trice naturaliste. Ces derniers créent principalement des supports pédagogiques dédiés aux milieux naturels. Plantes, animaux… ils et elles dessinent ce qui nous entoure, avec la précision et la finesse d’une photographie. Un métier qui, en plus des compétences artistiques, nécessite donc des connaissances poussées en biologie.

Un métier qui s’exerce le plus souvent en freelance

En général, lorsque l’on pense illustration, l’on pense le plus souvent à des couvertures de livres ou des affiches. Mais les illustrations sont partout dans notre quotidien, et peuvent aussi par exemple se trouver sur votre mobilier, et tout autre objet qui vous entoure. La majorité des illustrateurs travaillent pour des agences de design, de création ou des maisons d’édition, que ce soit en tant qu’employé(e) ou bien par des collaborations ponctuelles.

Ce dernier cas de figure est le plus fréquent, puisque les illustrateurs-trices sont majoritairement des freelances. Qui dit freelance dit flexibilité, et c’est là encore l’un des aspects de ce métier qui fait rêver. Imaginez vous lever le matin, prendre tranquillement votre café/thé et vous mettre à dessiner quand cela vous chante… Ça, c’est pour l’utopie ! La réalité est un peu plus complexe. Être freelance, c’est certes la liberté de ne pas avoir d’horaires fixes et de décider soi-même de ses jours de congés. Mais cela veut aussi parfois dire travailler jusqu’à tard le soir pour respecter ses deadlines.

Également, être freelance, cela veut le plus souvent dire travailler depuis chez soi. Une chance pour beaucoup, et notamment pour ceux et celles qui souhaitent passer plus de temps avec leur famille. Mais travailler à la maison a aussi des contraintes, et nécessite une plus grande dose d’organisation et de motivation. La vie d’illustrateur-trice, pour beaucoup, c’est donc aussi cela. Heureusement, il est possible de rejoindre des communautés d’artistes, que ce soit en ligne ou dans la vie réelle via des studios partagés, qui permettent aux illustrateurs-trices de travailler dans un autre cadre et d’y trouver du soutien.

Savoir de temps en temps sortir la tête des nuages

Aussi nécessaire que soit la rêverie à la créativité de l’illustrateur-trice, il lui faudra aussi bien souvent être terre-à-terre pour percer dans le métier. L’un des défis majeurs du métier est de savoir faire sa propre promotion. Si vous leur posez la question, ils et elles seront nombreux-ses à dire ne pas « savoir se vendre ». Outre le travail d’illustration, ce métier recouvre en effet d’autres facettes, l’une des principales étant de réussir à trouver de nouvelles collaborations et des opportunités professionnelles en permanence.

Se créer un réseau, contacter des agences, envoyer des propositions à des maisons d’édition, mettre à jour son site internet et alimenter ses réseaux sociaux… Tout cela constitue un travail de démarchage et de communication faisant partie intégrante de la réalité du métier. En outre, en tant que salarié(e) indépendant(e), l’illustrateur-trice doit aussi faire face à une bonne dose de travail administratif : envoyer des factures et des devis, payer ses cotisations, et surtout, être capable de se dégager un salaire.

Comment se lancer dans l’illustration ?

Choisir d’exercer le métier d’illustrateur-trice demande donc de solides qualités personnelles pour faire face aux challenges du travail en indépendant. Si cela ne vous fait pas peur, et que votre esprit fourmille d’images qui cherchent à raconter une histoire ou à transmettre des messages, alors lancez-vous. Il s’agit d’une profession ouverte aux différents profils, et être diplômé(e) d’une école d’art ou de graphisme n’est pas obligatoire.

Bien sûr, ces formations sont fortement recommandées, puisqu’elles permettent d’apprendre et de développer ses compétences et talents. Mais il est aussi possible de percer dans ce milieu en tant qu’autodidacte. Du moment que vous avez la passion et l’imaginaire qui va avec, les opportunités sont nombreuses car, fort heureusement, ce n’est pas demain que les images cesseront d’embellir notre quotidien.


Il s’agit bel et bien d’un métier créatif ! Être illustrateur-trice c’est donc savoir mettre en image les mots et les idées, c’est cultiver sa créativité pour raconter et transformer les histoires visuellement. Il s’agit d’un métier ouvert à différents profils artistiques, diplômé(e)s ou non d’école d’arts ou de graphisme. Le plus souvent exercé en freelance, le métier d’illustrateur-trice demande une solide motivation (d’où son aspect « métier passion ») mais offre également une grande liberté.

… la semaine prochaine, dans la seconde partie de cette série, notre plume se chargera de porter la voix de femmes illustratrices de talent.

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À propos de l autrice

Daisy Lorenzi
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